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28 janvier 2014 à 17:33

CHAMPIONS D'EUROPE !

Et de 3 couronnes européennes pour nos Experts !

L'équipe de France a surclassé le Danemark, tenant du titre, chez lui dimanche soir à Herning. Le score final ? 32-41 ! Loin d'être favoris, les Bleus sont champions d'Europe pour la troisième fois de leur histoire après 2006 et 2010. Ils sont tout bonnement indestructibles !

Appelez-les "Les Indestructibles" ! C’est comme ça que les Bleus, tous juste sacrés champions d’Europe, veulent désormais être surnommés. C’est assez paradoxal dans la mesure où on les pensait en reconstruction avant cet Euro, avec de jeunes pousses et des éléments expérimentés ayant tout gagné et souvent en double, à l'image de leur star Nikola Karabatic, élu meilleur joueur de la compétition, Luc Abalo, leur capitaine Jérôme Fernandez, Michaël Guigou, Daniel Narcisse ou encore Thierry Omeyer. Ce qui est paradoxal aussi, c’est que les Tricolores ont été en mode "Experts" tout au long de cette finale remportée haut la main contre le Danemark (32-41) dimanche soir à Herning.

On parlait avant le coup d’envoi de "finale de rêve" entre le pays hôte et la France, deux équipes qui règnent sur la scène continentale – et bien plus encore – depuis 2006. Ç’a été le cas pour les Français, pas vraiment pour les Danois, pourtant "chauffés à rouge" par leur public de la Jyske Bank Boxen. Les 14 000 spectateurs présents sur place ont vite déchanté: 0-3 au bout de quatre minutes de jeu, 2-7 à la 8e, 4-13 à la 17e, 7-17 à la 22e et enfin 16-23 à la mi-temps ! Imaginez bien, les Bleus ont passé 23 buts au Danemark, tenant du titre, chez lui et en l’espace d’une seule période, grâce notamment à un Omeyer très inspiré (contrairement à son homologue Niklas Landin Jacobsen) et à un Valentin Porte presque indécent (neuf réalisations au total). Du grand art !

Les hommes de Claude Onesta ont profité de l’étonnante méforme de leurs adversaires du jour, en particulier en défense (trop de pression ?), pour prendre la tête très tôt et ne plus jamais la lâcher. Car la démonstration a continué en seconde période. Au final, les doubles champions olympiques ont inscrit 41 buts avec un jeu léché à l’image de l’apport offensif de Guigou (dix buts), Abalo (sept) et Narcisse (six). C’est simple, Mikkel Hansen, son bandeau blanc et ses coéquipiers n’ont jamais réussi à enrayer la machine bleu-blanc-rouge. Résultat, la génération Karabatic en est désormais à trois titres européens (2006, 2010 et donc 2014), quatre mondiaux (2009, 2011) et deux olympiques (2008, 2012). En triomphant ainsi en terrain hostile, les Bleus ont surtout effacé la campagne européenne de 2012 achevée à une piètre onzième place. Indestructibles !

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